Alexandre Cabanel – La tradition du Beau au Musée Fabre à Montpellier

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Le Musée Fabre de Montpellier présente depuis l’été et jusqu’au 5 décembre 2010

une grande rétrospective d’un « enfant du pays » Alexandre Cabanel (1823-1889) qui est comme son collègue Gérôme (1824-1904) est un peintre académique tenant de cet art pompier fustigé par Emile Zola  lors du Salon de 1863 où l’artiste triomphe avec la naissance de Vénus que Napoléon III lui achète.

Près de 200 œuvres provenant des grands musées nationaux et internationaux sont présentées. On trouve une vidéo de cette exposition sur culturebox  Et aussi celle montrée ci-dessous

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Alexandre Cabanel – Autoportrait

Cabanel, peinte à la mode, « hors de prix » est familier de la Cour du Second  Empire. Il est célèbre, aussi bien aux Etats Unis que chez le Tsar de Russie, pour ses portraits et les grands sujets mythologiques. Pourtant il n’a pas le chic d’un Carolus Duran (1838-1917) ou le talent d’un Léon Bonnat (1833-1922)

Il débute sa formation à l’école des Beaux-arts de sa ville natale A 15 ans il entre à l’école des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier  de François-Edouard Picot Il est second prix de Rome et séjourne à la villa Médicis. Il est élu à l’Académie des beaux-arts puis professeur à l’Ecole des Beaux-Arts. Il y formera de nombreux artistes parmi lesquels, Aristide Maillol, Bastien Lepage, Eugène Carrière Il est pendant 20 ans membre du jury du Salon et fait obstruction à Manet, aux naturalistes et aux impressionnistes. Personne n’est parfait. Il avait les faveurs du public, une position social, il était un artiste reconnu. Pour comprendre les peintres académiques, il faut se souvenir que la diffusion de la technique de la  photographie n’en est alors qu’à ses débuts

On peut voir certaines de ses œuvres sur Artcyclopedia  Google-images  art renewal

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