Charles Lapicque – Peintre français et Centralien – Eléments de biographie – oeuvres sur toile et aquarelles

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Charles Lapicque 1898-1988

http://www.charleslapicque.fr/lapicque.php

Charles Lapicque (1898-1988) peintre français est né à Theizé dans le Rhône. Son père chef d’orchestre, et aussi peintre, meurt avant sa naissance. Il montre très vite des dons pour la musique et le dessin. Il est marqué par la Bretagne où il passe régulièrement les vacances. familiales. Il commence à peindre en autodidacte dès en 1920 ,mais il se consacrera exclusivement à sa carrière de peintre ne commencera  qu’à la fin des années 1930. Il a fait des études d’ingénieur à l’Ecole Centrale  de Paris, dont il sort diplômé en 1921. Il occupe plusieurs postes d’ingénieur dans le secteur privé tout en poursuivant des études de sciences physique et d’optique. De 1931 à 1943, il travaille à la faculté des Sciences de Paris.

Il y commence ses premières recherches scientifiques sur les contrastes des valeurs et la vision des couleurs. Dans son ouvrage « Le rouge et le bleu dans les arts » il démontre que « la règle classique, celle de Vinci, préconisant de placer les bleus dans le lointain, les rouges, orangés et jaunes au premier plan, est un contre-sens. Il est plus logique, plus favorable de faire l’inverse. Il mettra ses découvertes en application dans sa peinture. Ce peintre discret,  également musicien, sculpteur, sportif, a produit un œuvre picturale diversifiée protéiforme qui suscita les malentendus. . On l’a qualifié d’abstrait, de figuratif, de cubiste, de fauve, mais il ne se rattachait à aucun courant.

Il utilise généralement des couleurs acidulées mais aussi parfois agressives, qui dynamisent la perception. Le « dessin court après la couleur et la couleur après le dessin » pour donner un rythme, un mouvement, une pulsation et un pouvoir d’évocation aux allures de pays des merveilles. C’est un impatient qui supporte mal d’être obligé de composer avec le temps. Lapicque ne dessinait  jamais sur le motif. « A nous, de donner de la réalité une apparence qu’elle n’a pas d’elle-même, une forme, une figure; et cela ne se fait que par la mémoire».

Ses thèmes préférés sont la mer, les rochers, les voiliers, la musique, le tennis, les chevaux, les fauves, les chevaliers et  les rois. Il a un peu voyagé, à Venise et Rome, en Espagne, en Hollande et dans l’Atlas Saharien. Son œuvre peut être arbitrairement répartie en cinq périodes : Période quasi-abstraite (1940-1949) – Période « boucles et entrelacs «  (Récifs, régates, etc… jusqu’en 53) -Période flamboyante (Rome, Venise, personnages, tigres 1950-60) -L’obsession du mouvement (Tennis, Tempêtes 1960-1969) – La sérénité (à partir de 1970). Il a utilisé l’huile, l’acrylique, l’encre de chine et aussi l’aquarelle, au début et à la fin de son œuvre.

André Breton le considérait comme l’un des dix plus importants de l’art occidental et le  grand critique d’art Pierre Restany comme l’un de cinq maîtres de la Peinture française. On considère que ses travaux sur la couleur publiés dans « Essais sur l’art, l’espace et la destinée » (Grasset, 1957) ont influencé des artistes comme Bazaine, Manessier mais aussi Rancillac, Arroyo, Di Rosa, Boisrond, Combas ou encore Dubuffet.

Dès 1929 la galeriste Jeanne Bucher l’expose. En 1953 il reçoit le prix Raoul Duffy. En 1978, le Centre Georges Pompidou lui organise une rétrospective de ses dessins. En 1979, il reçoit le grand prix National de la Peinture. Il était « peintre de la Marine »

« Un dimanche aux régates » – huile sur toile de 1952, était mise à pirx le 11 décembre 2009, par l’étude Beaussant & Lefèvre, lors de la vente de la collection Jean et Gilberte Lescure  pour 20.000 €uros. Elle a été adjugée à 95.000 €

On trouvera des estampes sur Amorosart   et d’autres oeuvres sur Mutual Art ainsi que les oeuvres de l’artiste dans les musées du monde, susrtout pour le Ciudad de la pintura, sur Artcyclopedia

Deux vidéos sur des expositions au Musée de la Poste et au Musée de la Marine à Toulon  

Et voici une sélection d’oeuvres de l’artiste, à huile, acrylique, l’aquarelle ainsi qu’en lithographie

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Charles Lapicque – Hommage à Palestrina – 1925 – Huile sur toile

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Charles Lapicque – Jeanne d’Arc traversant la Loire- 1940- Huile sur toile

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Charles Lapicque – La bataille de Waterloo- 1949 – Huile sur toile

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Charles Lapicque – Un dimanche aux régates – 1952 – Huile sur toile

(Oeuvre présente lors de la vente de la Collection Lescure du 11/12/2009)

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Charles Lapicque -Coucher de soleil sur la Guidecca –  1954

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Charles Lapicque – Le tigre des Ming – 1961

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Charles Lapicque – Le bal – 1971 – Acrylique

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Charles Lapicque – Sérigraphie

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Charles Lapicque – Africa –  1962 – Aquarelle

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Charles Lapicque – Sans titre – 1973 – Aquarelle

 

3 commentaires sur “Charles Lapicque – Peintre français et Centralien – Eléments de biographie – oeuvres sur toile et aquarelles

  1. En 1954/55, lors d’un déjeuner « presque de famille », je rencontrais Charles Lapicque chez madame Jeanne Duportal mariée à Mr Loutfy-Bey ambassadeur de Turquie.
    Je ne savais pas alors que 73 ans plus tard je redécouvrirais ce peintre fantastique que j’aurais pu avoir comme Maître….
    Quelle perte pour moi !! Mais tout de même un grand merci à Coogle….!
    J-L Baldini

  2. En 1954/55, lors d’un déjeuner « presque de famille », je rencontrais Charles Lapicque chez madame Jeanne Duportal mariée à Mr Loutfy-Bey ambassadeur de Turquie.
    Je ne savais pas alors que 73 ans plus tard je redécouvrirais ce peintre fantastique que j’aurais pu avoir comme Maître….
    Quelle perte pour moi !! Mais tout de même un grand merci à Coogle….!

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