Je viens de recevoir, par courriel, une invitation de Maryse De May. Elle présente une soixantaine d’œuvre, à la Salle Francval à Arpajon du 28 novembre au 9 décembre 2009
Je viens de recevoir, par courriel, une invitation de Maryse De May. Elle présente une soixantaine d’œuvre, à la Salle Francval à Arpajon du 28 novembre au 9 décembre 2009
Le premier aérographe a été mis au point à la fin du 19ème siècle par Charles Burdick, un aquarelliste anglais. Les appareils qui sont utilisés de nos jours sont plus perfectionnés, mais le principe de fonctionnement est à peu près le même.
L’aérographe permet, comme un pistolet à peinture traditionnel, de vaporiser de la peinture sur n’importe quelle surface, à l’aide d’air comprimé. A la différence d’un pistolet à peinture, l’aérographe est beaucoup plus petit et en général à « double action » ce qui permet avec la même gâchette d’actionner le débit de l’air puis de régler le débit de peinture. Il diffuse de fines particules de couleurs, avec un précision de l’ordre du ½ millimètre. Les pigments utilisés permettent des rendus opaques ou transparents, métallisées, des fondus, dégradés, effets de profondeur, de texture. On utilise toutes sortes de supports, la toile, le papier, le bois, le métal, les murs, les carrosseries. On peut utiliser la peinture à l’huile, l’acrylique mais aussi l’aquarelle liquide.
Le prix des compresseurs s’échelonne entre ~100 € et 400 € et l’aérographe, c’est à dire le pistolet, entre 50 et 100 €.
Les artistes s’en servent dans des œuvres hyperréalistes, en illustration, pour les dessins animés, les fresques murales, les trompe l’œil Et il ne faut pas oublier un usage plus prosaïque, la « customisation » des carrosseries des motos, voitures et camions, les casques, les bateaux. Il est aussi utilisé pour les maquettes et modèles réduits.
Les artistes dits de la « figuration narrative » utilisent l’aérographe pour la réalisation de leurs œuvres.
J’ai vu tout récemment, en visitant la rétrospective qui lui est actuellement consacrée, une vidéo dans laquelle Peter Klasen, fait une démonstration de l’utilisation de l’aérographe dans ces œuvres actuelles.On trouvera des informations complètes sur plusieurs sites, Marc Haelewyn, Fanatik un maquettiste de modèles réduits d’avions, Gondo, Maqueweb
http://www.maqueweb.net/articles.php?lng=fr&pg=676
Et aussi un forum des fournisseurs d’appareil. On voit qu’il existe des appareils avec compresseur de petite dimension
http://aerographe.winnerbb.com/forum.htm
http://www.boutiqueaerographe.com/
http://www.mister-aerographe.com/p178/INFINITY-TWO-IN-ONE/product_info.html
Le site d’un « acro » et celui d’un professionnel de la custumisation
http://aeronico68.canalblog.com/
Cette vidéo
et aussi à voir sur le site de You tube
http://www.youtube.com/watch?v=jCp5TME3jbE
http://www.youtube.com/watch?v=KbIn3MLs62U
L’atelier d’artiste c’est un local destiné à un peintre, un sculpteur. Dans l’idéal, il y a une grande verrière, orientée au nord pour disposer d’une lumière constante et neutre. Il est généralement haut de plafond, pour permettre la création d’œuvres de grand format. Il y a le chauffage, un point d’eau et souvent un coin cuisine.
On trouve ici des informations pratiques sur les ateliers d’artistes
http://www.ensba.fr/entree_des_artistes/arts_plastiques/ateliers_r%C3%A9dences.htm
Un atelier d’artiste à la fin du 18ème siècle
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?liste_analyse=425
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoafMzNF.html
Je montre ici le dessin aquarellé d’un atelier d’artiste. Ce n’est ni moi, ni mon atelier, c’est purement imaginaire. On est à la mauvaise saison, le poêle ronfle, il fait gris au dehors. L’artiste lui peint un paysage d’été, c’est sa propre vision. C’est sans doute un aquarelliste, il travaille assis, encore que souvent, surtout en travail dans le grand humide, on travaille debout. Le seul dommage, c’est qu’il travaille sur un chevalet incliné de guingois
Atelier d’artiste – dessin aquarellé ©masmoulin 2009
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