

Jeudi matin 9 septembre 2021 s’est ouvert le 1er Festival de l’Aquarelle de Liège.Il se tient encore ce samedi et demain 12 septembre .
Ce sont 256 aquarelles œuvres de 98 artistes qui sont présentées dans la lumineuse verrière du Musée de la Boverie. Les exposants , sont en majorité sont belges et français, mais une poignée d’artistes vient d’Allemagne, d’Italie, de Hollande, de Roumanie, de Pologne ou encore du Canada. Les œuvres du norvégien Bjørn Imislund qui étaient bloquées en Douane ont pu être accrochées le vendredi.
J’ai pu aussi constater , ce qui est un peu dommage, par égard aux organisateurs, qu’un nombre significatif d’artistes sélectionnés, n’ont pas fait le déplacement à Liège pour assister au vernissage. Ils ont bien eu tort
Comme dans la plupart des salons d’aquarelles j’observe que les œuvres agréées par le jury peuvent être réparties en 3 catégories : 1/3 sont remarquables par leur originalité, la créativité, leurs qualités techniques = 1/3 sont de bonne qualité, intéressantes, souvent moins originale, déjà vue = les œuvres du troisième tiers n’ont pas leur place dans la plupart de salons d’aquarelle. Je pense que cette observation est applicable aussi à Liège.
Je salue la belle initiative et l’énergie déployées par mes amis organisateurs Thierry Vandeputte et Jacques Blavier
Face à ma remarque, ils m’ont expliqué que la sélection n’avait pas été fait par eux mais confiée à un Jury extérieur qui curieusement a souhaité rester anonyme. A ce propos je constate que l’approche abstraite reste peu représentée.
Nos deux compères m’ont confié qu’il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin et que celle belle initiative a de fortes chances de devenir à l’avenir une Biennale. Ils ne peuvent qu’être encouragés par la fréquentation qui sur 4 jours s’est élevée à 1500 visiteurs. (source du musée) . Aussi, peut-être y aura-t-il un nouveau rendez-vous en 2023 ?
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En marge de l’exposition d’aquarelle je suis descendu visiter la collection d’art moderne et contemporain de la Bovery Je vous la recommande. Et puis j’ai déjeuné à l’espace dédié à la restauration, qui , clin d’œil à Gustave Flaubert s’appelle le « Madame Boverie
Et voici un petit reportage avec des photos prises au long de ma visite dans les allées et pendant le vernissage. Et je n’ai pas pu identifier tout le monde, mais chacun(e) se reconnaitra




















Merci pour votre réponse et en effet 1/3 n’a pas sa place ici. L’exposition aurait été plus forte s’il y avait eu un peu plus d’espace entre les œuvres et donc un peu moins. Et mon nom est Tejo pas Trjo.