
Dans un billet précédent, j’ai demandé à plusieurs Chatbots de faire un exposé sur les rapports entre les Arts et l’Intelligence artificielle. Mais qu’en pensent les humains ?
L’intelligence artificielle est une discipline qui a été initiée en 1956 par deux jeunes étudiants, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) :John McCarthy et Marvin Minsky.
Qu’en pense les scientifiques et les utilisateurs effectifs ou futurs. Ce que d’aucuns et notamment l’Unesco qualifie de quatrième révolution industrielle. Pour le neuroscientifique Stanislas Dehaene, président du Conseil scientifique de l’Éducation nationale, « Le cerveau humain a besoin de beaucoup moins de données que l’IA pour tirer les conclusions … » Si l’on résume le cerveau humain est pour l’instant plus performant que l’IA.
En 2018, The conversation posait déjà cette question « Que doit-on craindre davantage : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? » Les chercheurs mettent en évidence trois types de risques : les utilisations malveillantes (+) = les dysfonctionnements et les « risques systémiques. C’est ce qui ressort de l » International Scientific Report on the Safety of Advanced AI , publié en janvier 2025 en anglais (cf note de synthèse en français)
Les domaines où l’I.A. est déjà utilisées sont nombreux et divers. Tout d’abord dans le domaine de la Santé, en radiologie, en dermatologie, ou encore en ophtalmologie, l’IA permet de détecter des maladies invisibles à l’œil nu et d’établir des prévisions et de poser des diagnostiques. Ou encore avec les robots chirurgicaux.
En finances l’utilisation du trading algorithmique dans la gestion des risques Dans la logistique des transports se développe le système de transport intelligent et l’usage des drones de livraison des colis. L’IA est aussi largement utilisée pour la détection des spams dans la gestion des courriels ou encore lal traduction boostée par le Deep learning
L’Intelligence artificielle commence aussi à investir l’Éducation nationale qui vient de publier un rapport intitulé Intelligence artificielle et éducation : apports de la recherche et enjeux pour les politiques publiques » et en liaison avec l’Unesco IA pour les enseignants – un manuel ouvert .
Dans les médias l‘I.A. est aussi utilisée non sans réserve de la part des journalistes. Une quarantaine de journaux français demandent à la justice de bloquer News Fay FR , un site qui utilise, selon eux, l’intelligence artificielle (IA) pour « dérober » leurs articles en ligne et les reproduire automatiquement,
Il ne faut pas oublier les usages militaires de l’IA (+) notamment l’analyse des données acoustiques , ou pour l’Armée de terre, le concept du Combat collaboratif.
Et dans le domaine des Arts ? Et les arts et l’intelligence artificielle cela pose problème pour les artistes qui se rebellent contre l’IA. Ils reprochent à se système de se servir dans des banques d’images sans rémunérer les artistes. Au mépris des réglementations sur les droits d’auteur. Plus de 36000 viennent de lancer une tribune sur « les dangers de l’IA pour leurs professions
Que pensent les écrivains de l’entrée de l’IA dans leur univers. Par exemple Julien Deslangle dans une tribune du magazine en ligne Usbek & Rica se montre sinon pessimiste, pour le moins inquiet pour l’avenir des écrivains. Certains comme James Frey , écrivain de science fiction, utilisent l’I.A. Stéphanie Parmentier se pose la question « IA et « sensitivity readers » : vers une littérature aseptisée ?
Les musiciens se posent des questions sur leur avenir alors que d’autres s’en réjouissent
Et les peintres et autres plasticiens là aussi certains y voient des opportunités quand d’autres se posent des questions. Voir aussi Quel rapport y a-t-il entre l’intelligence artificielle et l’art chez l’agence de conférenciers WeChamp. On parle de Prompt art (+) (++) pour la technologie qui consiste à créer des œuvres d’art au moyen de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas sans interpeler les écoles d’art.
Matthieu Cord, professeur en informatique spécialisé en intelligence artificielle (IA), et Hugo Caselles-Dupré, cofondateur du collectif Obvious dans un débat sur Sorbonne Université pensent que pour l’instant, l’idée d’une machine capable de créer de manière autonome reste de l’ordre de la science-fiction. Mais il peut aider les artistes dans l’élaboration par exemple d’esquisses, de travaux préparatoires.
Par ailleurs l’IA a déjà fait son entrée dans l’art numérique avec le Crypto art et les Jetons non fongibles ou NFT (non-fungible token ). IA risque aussi d’impacter la photographie et peut-être la tuer.
Beaucoup d’intervenants se posent la question de la véracité des images, entre manipulation ou Deepfakes et images truquées.






















































































































































