
On parle beaucoup en ce moment de Lee Miller correspondante de guerre avec notamment les 54 photographies de Saint-Malo assiégée en aout 1944 présentées à la Chapelle de la Victoire jusqu’au 3 novembre 2024. Il y a aussi le bioptype « Lee Miller » de l’américaine d‘Ellen Kuras qui sort ce 9 octobre 2024.
En effet Lee Miller (1907-1977) a connu plusieurs vie, ex-modèle pour Vogue, où elle est embauchée en 1927. Elle a fréquenté le milieu des surréalistes dont elle fut l’égérie. Elle a été à partir de 1929, l’élève, la muse et la maitresse de Man Ray. Ensemble ils expérimentent le procédé photographique de la solarisation Elle y côtoie Roland Penrose(1900-1984) qu’elle va épouser en 1947, Eileen Agar, , , , Max Ernst, Dorothea Tanning . Et aussi en 1937 à Mougins Pablo Picasso, Dora Maar Eluard
Lors de la seconde guerre mondiale elle a été l’une des premières femmes photographes de guerre. On lui doit des photos des combats, mais aussi les camps de Dachau et Buchenwald.
A son retour à « la vie normale », minée par un passé d’abus sexuel et un syndrome post-traumatique, elle sombre dans l’alcool et la dépression. En 1947 elle donne naissance à son fils er s’installe avec son époux dans le Sussex
Elle pratique son métier de photographe par « intermittence ». De 1948 à 1973, elle poursuit son travail pour Vogue. Ses photos illustrent les ouvrages consacrés à son mari, à Picasso ou à Antoni Tàpies. Elle s’intéresse également à la gastronomie, remportant des concours culinaires6.
La photographe avait déjà fait l’objet d’une exposition aux Rencontres d’Arles en 2022. Et déjà en 2012 au Martin-Gropius-Bau de Berlin .
En juillet 2022 son fils Antony Penrose a écrit plusieurs livres consacrés sa mère, notamment en 2022 Les Vie de Lee Miller. Il a aussi fondé un fond documentaire « Lee Miller Archives »










