La brosse à dents et la soufflette – projections – histoires d’aquarelle

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 Lorsque l’on peint à l’aquarelle bien entendu l’on utilise des pinceaux pour appliquer la couleur. La charge de pigments sera appliquée de façon plus ou moins contrôlée suivant la technique choisie, sur papier sec ou humide.

 L’on peut aussi chercher obtenir des effets aléatoires en réalisant des « projections »

Avec un pinceau chargé de pigments, que l’on va heurter avec un doigt pour donner des effets de cailloux, de feuilles.

Mais il y a aussi la brosse à dents. On la choisit de préférence souple et usagée. On la charge de couleur avec un pinceau. Et fait gicler des fines gouttelettes sur le papier à l’aide du doigt ou d’un peigne.

On peut aussi utiliser une soufflette, pour projeter ou appliquer les couleurs. C’est un peu l’aérographe du pauvre.La tige est plongée dans un récipient, flacon, petit bac. On souffle dans l’embout et la peinture se disperse avec plus ou moins de précision.

Dans toutes ces méthodes la position plus ou moins éloignée de l’engin influencera le résultat obtenu.

L’on peut aussi projeter, avec précaution, des gouttelettes d’eau pure. Quel que soit le dispositif retenu, il est prudent de faire des essais au préalable.

A noter qu’Andy Warhol, dans des œuvres des années 1960-1960 a réalisé des œuvres sur toile où il combinait des coupures de magazines et des projections d’aquarelle

Une autre façon de faire des projections, mais pas avec l’aquarelle, c’est le « dripping » inventé par Max Ernst et que de Jackson Pollock a largement utilisé dans ses oeuvres


Un commentaire sur “La brosse à dents et la soufflette – projections – histoires d’aquarelle

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