13 février 2021 – Masmoulin, artiste passionné et sa bible de l'aquarelle explore aussi l'art moderne, l'art contemporain et aussi depuis l'Antiquité

L’impression – 3 D ou 3D Printing ou fabrication additive ou encore impression tridimensionnelle est un système de fabrication d’objets tridimensionnels piloté par un modèle de CAO ou de modélisation 3D , contrôlé par informatique Les divers procédés sont l’ajout ou agglomération de matière ou l’ empilement de couches successives. Les matériaux peuvent être des molécules liquides ou des grains de poudre.

En 1986, Charles W. Hull développe , pour la réalisation des prototypes industriels, une technique de prototypage rapide appelée Stéréolithographie – SLA. Il fonde en 1987 3D Systems Corporation. En 1988, un autre mode de fabrication addictive à base de poudres, le Frittage sélectif laser- FSL est développé par Carl Deckard. Enfin S. Scott Crump invente la modélisation des dépôts fusionnés (FDM). En 2019, The University of Maine met au point la plus grande imprimante 3 D

Dès le début des années 1990; ces inventions sortent des laboratoires et des brevets sont déposés. Et « dans la foulée » plusieurs firmes se lancent dans la fabrication d’ imprimantes 3D à destination de l’Industrie : Stratasys Ltd = EOS GmbH = Solidscape = Z Corporation = Sculpteo pour l’impression en ligne et aussi au dans le secteur médcal (+) avec la fabrication d’organes humains.

C’est à partir de 2010 que les médias commence à parler de l’impression 3D : Le Figaro = Libération = La Croix = Les échos = Le Journal du dimanche etc. En 2013 est créé le magazine 3Dnatives. En 2012 vient sur le marché = Cube 1 de 3D Systems., la première des imprimantes grand public. Puis en 2014 la Da Vinci 1.0 de XYZ printing cf. Le Monde. Des chercheurs du MIT ont réussi à imprimer du verre

C’est à la même période que les artistes, notamment les sculpteurs commencent à intéresser aux possibilités créatives de l’impression 3 D. Mais au départ l’art 3D est surtout l’apanage des universités. Pour faire fonctionner les imprimantes il faut savoir manier les algorithmes . Mais des logiciels presque tous gratuits sont maintenant disponibles : FreeCAD = Autodesk = Art of illusion = Blender = BRL-CAD = K – 3D etc .Cependant ces facilités peuvent amener certaines personnes à enfreindre les règles de la propriété intellectuelle

Des entreprises comme Individual Dream peuvent les aider dans leur démarche artistique. Le projet render3dart duplique des œuvres de Banski avec la technique dite du liage de poudre Le projet Verus Art vise a reproduire de grands maîtres de la peinture. A Lyon, Draw fabrique . . .4 statues de lions
Les musées se sont vite intéressés à l’impression 3 D et son corolaire le scanner tridimensionnel Ce sont aussi les musées qui s’y investissent dans une démarche de restauration ou de réplique ou en archéologie . Par exemple : le Havard Semitic Museum = au Susuma Abe = Musée d’archéologie nationale et le projet France collection3 D (+) Le Prado a fait exécuter des répliques d’œuvres que les non-voyants peuvent toucher. L’Institut fédéral de Zurich a développé le Projet digital-grotesque.
En 2017, j’ai visité au Centre Pompidou l’exposition « Mutations-Créations /Imprimer le monde » C’était impressionnant de voir les très grandes pièces « imprimées » par d’impressionnantes machines.