Le Net.art ou l’ Art des nouveaux médias et son correspondant anglophone l’ Internet Art n’est pas un mouvement artistique. C’est l’utilisation par les artistes des nouveaux moyens d’expression qui s’offrent à eu avec avec l’arrivée du World Wide Web. C’est la Toile d’araignée mondiale autre nom du WWW dont vont s’emparer les artistes. C’est l’artiste slovaque Vuk Cosic qui le premier lance dès 1995 le terme de Net Art.

A l’origine l’Internet est une technologie de communication. Sa création a le soutien des gouvernements et du monde mercantile. Les firmes vont bientôt disposer de Sites qui seront conçus par des Web-Designers Il est utilisé premièrement à des fins commerciales et sociales.

Tout ceci évolue et l’on parle de nos jours de Post-Internet (+) = (++) (+++)
Le Net Art désigne les créations interactives conçues par, pour et avec le réseau Internet. A l’origine on parle aussi d‘art en ligne = d’art Internet », « art en réseau », « cyberart », d’art numérique ou encore de « Web art »

Les œuvres ne sont plus réelles comme celles accrochées aux cimaises des musées. Elles sont virtuelles (+) Elles sont exposées en ligne. Ce phénomène concerne aussi les musées et galeries et autres organisations qui mettent leurs collections à disposition du public via l’Internet. cf. Art et Culture de Google et des musées du monde entier (+)

L’internet a également généré la Littérature numérique et la lecture sur écran ce que Claire Bélisle, l’une des créatrice du Photolangage nomme les nouveaux modes de lecture (+) | Récits dé/générés : le Net-art et l’adaptation textuelle. t On va y associer différentes approches et techniques : l‘infographie = Art algorithmique et ses applications : l’Art fractal et l’ Art génératif= l’Art robotique et aussi dans le monde du spectacle vivant avec les effets de présence .

Il faut aussi évoquer les Hackers , souvent de génials bidouilleurs, étudiants du M.I.T. dès les années 1950. Souvent ils recherchent les failles par jeu, pour épater leurs pairs. Avec le développement de l’Internet ils vont bientôt se diviser en deux catégories : les vertueux White Hats qui souvent deviendront expert en sécurité informatique et les mal intentionnés Black Hats ou Crackers.
Ces derniers s’introduisent dans les systèmes, les bloquent, diffusent virus informatique, cheval de Troie. Certains exercent un chantage auprès des firmes victimes de leurs incursions. Mais qu’ils soient blancs ou noirs ils considèrent participer au Net.art. Pour exemple le réseau SeppuKoo qui en 2009 ont proposé un suicide virtuel par désabonnement à Facebook. Ou encore ce site qui prend pour cible le monde de la pornographie

Enfin sans qu’ils puissent rivaliser avec les artistes de l’art numérique un certain nombre d’artistes amateurs envahissent l’Internet. Ils utilisent des logiciels . Il y a d’abord les logiciels de dessin Puis ceux plus spécifiques comme ArtRage = Canvas = Fotojet == Infogram = Oiktochart = Painter de Corel = Krita = On trouve leur travail par exemple sur DeviantArt

Il y a aussi par exemple l’ Art logiciel ou Software art (+) ou encore l« art par l’e-mail une variante du mail-art ou encore le Fax-Art

Documentation complémentaire : =Les dispositifs du Net.art = Art et Internet :les nouvelles figures de la création et Net art – Créer à l’ère des médias numériques = L’œuvre virale. Net art et culture hackeer = Art Hacktivisme et L’alternative Internet = Archéologie du Net.art de Jean-Paul Fourmentraux. = Net art et institutions artistiques et muséales : problématiques et pratiques de la conservation thèse d’ Anne Laforet. = Dico =Connexions, art, réseaux, media d’Annick Bureaud = Net art et institutions artistiques et muséales :problématiques et pratiques de la conservation.

Dans le prochain billet, à propos du Net.art je vas interroger : Qui ? pratique cet art. Et Où se trouvent les œuvres du Net.art ? dans les galeries, les musées, chez les collectionneurs, chez les amateurs