Les deux coqs, l’on pense d’abord à Jean_de_la_Fontaine et à la fable célèbre.
Mais ici, dans le Septentrion, cela fait aussi penser aux gallodromes.
En effet les combats de coqs se sont pas seulement organisés dans les départements d’Outremer. Ils existent aussi, depuis des temps immémoriaux et se perpétuent dans la région du Nord – Pas-de-calais
Le combat de coqs a été magistralement peint à la fin du 19ème siècle par Rémi Cogghe (1834-1935) . L’oeuvre fut primée lors du Salon des Artistes français de 1889.
Le coq c’est aussi le « coq gaulois » quoi que… et aussi le « coq hardi » l’emblème de la Wallonie
Le Coq de toutes façons n’a pas besoin que l’on arme ses ergots pour se battre. C’est un animal naturellement belliqueux. Comme ici dans combat spontané à la Ferme pédagogique du Domaine des Servières Servières C’est un de ces combats singuliers que j’ai représenté ici.
Travail dans l’humide – Pa pier Montval 300 gr Grain fin – Format 50 cm x 65 cm tendu sur châssis.
Voici donc « Les deux coqs »
Deux coqs – un combat singulier © masmoulin 2010 – Aquarelle 50 x 65 Cliquer sur l’image pour l’agrandir
j’en profite pour te dire ma pensée..Un palier de plus est franchi avec tes deux coqs..ILS sont puissants et formidablement bien composés.( une habitude chez toi)
De plus, des couleurs nouvelles( plus pigmentées), apportent une force nécessaire pour ce genre de sujet.
Bravo, et …à bientôt alors! 😉
je partage complètement votre avis sur ces natures mortes, elles sont complètement « académiques » et reproduisent une réalité bien lissée mais froide d’émotion, en tout cas pour moi.
mais l’émotion n’était peut-être pas le but recherché par ces grands artistes dans ce style de peinture, on peut imaginer qu’à une époque où la photo n’existait pas cette approche hyperréaliste représentait une démarche aigüe de l’oeil.