Carl Larsson, artiste suèdois au Petit palais + éléments de biographie et quelques oeuvres

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Carl-Larsson afficheLe  Musée des Beaux-Arts de Paris présente au Petit Palais

Carl Larsson, l’imagier de la Suède

Jusqu’au 7 juin 2014

 

Carl_Larsson_photoCarl Larsson

Carl Larsson (1850-1919) est un peintre, aquarelliste, graveur et fresquiste suédois. Il est né dans une famille très pauvre, il réussi à entrer à l’Académie royale, la Konstak ademien.  Il devient peintre d’histoire et obtient une bourse qui le mène en France. Il fréquente quelques mois l’ Ecole de Barbizon. Il fera ensuite partie du groupe d’artistes suédois qui s’installèrent à Grez sur Loing. Il y fera la connaissance de Karin_Bergöö (1859-1928) elle aussi peintre. Elle devient sa muse et son épouse.

Ils rentrent bientôt en Suède, d’abord à Stockholm puis à  Sundborn dans Dalécarlie. Carl se consacre à la description de tranches de la vie familiale suèdoise. Il dessine aussi des meubles. Quant à Karin, qui mettra au monde huit enfants, elle abandonne la peinture pour se consacrer à la broderie et à la décoration intérieure.

Son album illustré d’aquarelle Das hau Sonne aura un grand succès. Il servira de modèle pour l’installation des jeunes foyers suédois. Ikea pointe déjà son nez. Mais voici un bémol apporté à cet univers idyllique.C’est ce que traduisait l’ exposition suédoise récente Amis et ennemis

Le site Scandinavian Treasures présente plus de 300 œuvres de l’artiste. Un site lui est aussi dédié Carl Larsson.net

 Voici une vidéo et quelques images d’œuvres de Carl Larsson, pas nécessairement présentées à l’exposition


Car Larsson au bord du loingCarl Larsson – Au bord du LoingCarl Larsson La mariéeCarl Larsson – La mariéeCarl larsson sa femme et sa fille suzanneCarl Larsson  – Sa femme et sa fille SuzanneCarl Larsson Modèle écrivant des cartes postalesCarl Larsson – Modèle écrivant des cartes postalesCarl Larsson La peche aux écrevissesCarl Larsson – La pèche aux écrevissesCarl Larsson Lisbeth péchantCarl Larsson – Lisbeth péchantCarl_Larsson Matin d'étéCarl Larsson – Matin d’été

Carl_Larsson_BritaCarl Larsson – Brita en costume traditionnel

Carl-Larsson La cuisineCarl Larsson – Dans la cuisineCarl larsson ses deux fils ulf-and-pontusCarl Larsson – Ses deux filsCarl Larsson La porte de la fermeCarl Larsson – La porte de la fermeCarl Larsson le fenêtre aux fleursCarl Larsson – La fenêtre aux fleursinterior-of-the-gallery-furstengerg-in-gooteborgCarl Larsson – Intérieur de la galerie FurstengergCarl Larsson anna-petterssonCarl Larsson – Anna Peterson

Rétrospective André Fougeron à la Piscine de Roubaix + élèments de biographie et quelques oeuvres

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Fougeron AfficheLa Piscine de Roubaix consacre une rétrospective à

André Fougeron (1913-1998)

« Voilà qui fait problème vrai »

Jusqu’au 18 mai 2014

 vidéo d’annonce de l’exposition

<a href= »http://www.dailymotion.com/video/x1c4hkd_expo-andre-fougeron-un-peintre-engage-roubaix_creation » target= »_blank »></a></i>

Fougeron PhotoAndré Fougeron – photographie

André Fougeron est un peintre autodidacte français. Il débute dans la vie comme apprenti dessinateur puis métallurgiste. Il commence à peindre au milieu des années 1930 dans un style figuratif et réaliste. Il participe au groupe des « indélicats » Il adhère au parti communiste en 1939.

 Pendant la guerre, tout en continuant d’exposer notamment  en 1943  « Douze peintres d’aujourd’hui ». Il milite dans la résistance. Après la guerre il est élu secrétaire général de l’Union des arts plastiques.

Il tournera le dos aux tendances artistiques de son époque. Il devient le chef de file d’un style néoréaliste  perçu comme proche du réalisme_socialiste. Il peint la chronique de son temps, la vie, l’ouvrier, le prolétaire, le mineur, l’ immigré. Il a peint dans les années 1950 une série « Pays des mines » Ce « peintre officiel» du parti commet en 1953, tout comme Picasso, pour les 70 ans de Staline, une œuvre qui sera très mal accueillie notamment par Aragon. En 1968, il entame  une tournée dans les pays de l’Est. Il a réalisé des toiles, des lithographies, des aquarelles, des dessins, des céramiques. Son œuvre, avant cette exposition de Roubaix, était entrée en purgatoire.

On trouve des éléments biographiques sur l’ Agora des arts, sur le site de la galerie Bernard Ceysson, un article élogieux dans l’Humanité, un autre critique dans le Figaro

 Voici des images de quelques unes de ces œuvres, celles du réalisme mais aussi de diverses influences

Fougeron Femmes au marchéAndré Fougeron – Femmes au marchéFougeron Le temps que nous vivonsAndré Fougeron – les temps que nous vivonsFougeron Dimanche matin d'une ménagèreAndré Fougeron – Dimanche matinFougeron Pause caféAndré Fougeron – Pause caféFougeron Les juges _ Le pays des minesAndré Fougeron – La pays des mines – Les juges

Fougeron MineurAndré Fougeron – Le pays des mines – MineurFougeron Pays des mines _l'attenteAndré Fougeron – Le pays des mines – l’attenteFougeron-civilisation-atlantiqueAndré Fougeron – La civilisation atlantiqueFougeron Les objets familiersAndré Fougeron – Les objets familiersMassacre at Sakiet III 1958 by André Fougeron 1913-1998André Fougeron – Massacre à Sakiet IIIFougerons Les taulesAndré Fougeron – Les tôlesFougeron Femme à la chaise longueAndré Fougeron – Femme à la chaise longuefougeron_andre-femme_de_dosAndré Fougeron –  Femme de dosfougeron_andre-prise_de_balleAndré Fougeron – Prise de balle

Gustave Doré au musée d’Orsay – Eléments de biographie et quelques oeuvres

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Doré expoLe Musée d’Orsay propose

Gustave Doré. L’imaginaire au pouvoir

 Jusqu’au 11 Mai 2014

L’exposition a été réalisée en collaboration avec la Bnf. Après Paris elle sera présentée à Ottawa au Musée des Beaux-arts

 Doré par Nadar Gustave Doré par Nadar

Gustave Doré 1832-1883 est un illustrateur, graveur, peintre, aquarelliste et sculpteur français dont le père était polytechnicien. Il fait est très précoce et fait ses premières lithographie à l’âge de 12 ans. L’éditeur Charles Philipon le fait venir à Paris.

Tout en poursuivant ses études il est caricaturiste au Journal pour rire et connait vite la célébrité. Il illustre les œuvres de Rabelais,  la Divine comédie de Dante, l’histoire de la Sainte Russie. Il peint aussi des tableaux de grandes dimensions.

Il est considéré comme l’un de plus important illustrateur de tous les temps.  Un site lui est consacré Doré.art passions et la Bnf propose une iconographie de son œuvre dessinée ou encore Wikipaintings  et des éléments de biographie

Voici des images de quelques œuvres de Gustave Doré

Doré le néophyteGustave Doré – Le néophyteDoré Le Bandurria 1861Gustave Doré – La banduriaDoré l'enferGustave Doré – L’enferDoré dante-et-virgileGustave Doré – Dante et Virgile dans le 9ème cercle de l’enferDoré Le -saltimbanques-1874Gustave Doré – Les saltimbanquesDoré docks de Londres 1870Gustave Doré – Le docks de LondresDoré EndromedeGustave Doré – Andromède

Doré l'enfance de Gargantua 1874 aquarelleGustave Doré – L’enfance de GargantuaGustave_Dore La siestre mémoire d'EspagneGustave Doré – La sieste – mémoire d’EspagneDoré Petit chaperon rougeGustave Doré – Le petit chapon rougeDoré paysage de montagneGustave Doré – Paysage de montagnesDoré le triomphe du ChristianismeGustave Doré – Le triomphe du Christianisme

Rétrospective Henri Le Sidaner à Cambrai, Dunkerque,- Etaples et Le Touquet

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Le sidaner AfficheLe Sidaner 1862-1939Le sidaner affiche le touquet Rétrospective consacrée au peintre Au Musée du Touquet =Henri Le Sidaner et ses amis

 Du 5 avril au 28 septembre 2014

Au Musée de Cambrai  Le foyer : Gerberoy et Versailles

 Du 15 mars au 8 juin 2014

 A la Maison départementale du Port d’Etaples  Les voyages d’étude

 Du 21 mars au 22 juin 2014

Au  Musée des Beaux-Arts de Dunkerque  Les années d’apprentissage

 Du 17 mai au 28 septembre 2014

Le_Sidaner_par_Marie_DuhemHenri Le Sidaner par Marie Duhem

Henri-Eugène  Le Sidaner 1862-1939, fils d’un capitaine au long court , est un peintre français né à l’Ile Maurice. Boursier de Dunkerque où sa famille s’est installé, il part à Paris et entre à l’école des Beaux-arts dans l’atelier d’ Alexandre Cabanel. Il s’installe ensuite à Etaples pendant une dizaine d’années avant de descendre à Paris. Il y rencontre Eugène Chigot. Il visite la Hollande et l’Italie. Il a cotoyé de nombreux artistes comme Henri Martin, Edmond Aman-Jean, Ernest Laurent Henri Duhem  Fritz Thaulow avec Émile Claus

 Il expose dans les galeries Georges Petit, Mancini puis plus tard, à Bruxelles à la Libre esthétique.  Il découvre Gerberoy où il achète une maison mais il finira sa vie à Versailles.

  Au cours de sa carrière il aura évolué entre le réalisme sentimental, le symbolisme et l’intimisme. Voir le site qui lui est dédié et les images de quelques œuvres

Le sidaner jardin blanc au crépusculeHenri Le Sidaner – Jardin blanc au crépusculeLe sidaner La_rue_de_l'Eglise,_Villefranche-sur-MerHenri Le Sidaner – Rue de l’église à Villefranche-sur -MerLe Sidaner Le dimanche 1898Henri Le Sidaner – Le dimancheLe sidaner ronde des jeunes filles - Fusain 1897Henri Le Sidaner – Ronde des jeunes filles – crayon graphiteLe sidaner Table au soleil à GerberoyHenri Le Sidaner – Table au soleil à Gerberoyle_sidaner jeune_bergereHenri Le Sidaner – Jeune bergèrele_sidaner__maisons_gerberoyHenri Le Sidaner – Maisons à Gerberoy

Mort du photographe et peintre américain Saul Leiter

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Saul Leiter PhotoSaul Leiter

Saul Leiter photographe et peintre américain vient de mourir à 90 ans. Ce photographe de mode (Esquire et Harper Bazaar ), est l’un des présurseurs de l’utilisation  de la couleur dans la photographie artistique, notamment autour des rues de New York. Il a  d’abord peint, à la gouache et à l’aquarelle des œuvres proches de l’expressionnisme abstrait.

En 2008 la  Fondation Henri Cartier-Bresson lui avait consacré une exposition.

On peut voir certaines de ses photographies sur les sites de Flo Peters gallery ou Galerie Camera Obscura

Dans la presse, Le Figaro, Le Monde, Libération , Pure People ou  Télérama  viennent de publier des articles bien documentés sur cet artiste, trop peu connu en France

 Voici quelques unes des ses street photographiesSaul Leiter  Saul Leiter 3

Saul Leiter 4Saul Leiter 2Et  aussi de quelques peinture à la gouache et à l’aquarelle

Saul Leiter AmandaSaul Leiter – Amanda – aquarelle et gouache

Saul Leiter BirdSaul Leiter – Bird

Saul Leiter Sea guache et aquarelleSaul Leiter – Sea – Gouache et aquarelle

Saul Leiter TransportationSaul Leiter – Transportation – Aquarelle et gouache

Saul Leiter Birds and Ashes 1948, gouache, casein and watercolorSaul Leiter  Birds and Ashes 1948, gouache, caséine et aquarelle

La peinture danoise du siècle d’Or à la Piscine de Roubaix

affichedanoise.inddLe musée de la Piscine de Roubaix propose

Le siècle d’or de la peinture danoise : une collection française

Exposition du 12 octobre 2013 au 12 janvier 2014

Près de 200 œuvres du siècle d’or danois (1814-1848) sont présentées. Elles ont été réunies par un collectionneur français anonyme. L’exposition partira ensuite au Musée Malraux du Havre.

Le royaume du Danemark est marqué par la proclamation par la Norvège de son indépendance en 1814. Puis en 1864, la Guerre des Duchés entraîne la perte de la région des duchés de Schleswig, Holstein et Lauenbourg. Le pays se replie sur lui-même et un fort sentiment nationaliste se développe. Les activités artistiques n’échappent pas à cette tendance. Les peintres délaissent les courants étrangers et se développe un art national brillant et sans précédent, c’est ce que l’on appelle « l’âge d’or de la peinture danoise ».

Les thèmes favoris, traités avec une apparente simplicité et dans une lumière marine sont les  intérieurs, les portraits.  Les paysages danois mais aussi des pays du Sud.

On trouve une relation détaillée de l’exposition sur le site de la tribune de l’art

L’exposition présente en fait des œuvres de presque tout le 19ème siècle.

Parmi les peintres de cette période j’ai relevé les noms de  Carl_Frederik_Aagaard 1833-1895 Otto_Bache 1839-1927 Wilhelm Ferdinand Bendz 1804-1832Carl Heinrich Bloch 1834-1890Holger_Drachmann 1846-1908Christoffer Wilhelm Eckersberg 1783-1853  Lorenz_Frolich 1820-1908Constantin Hansen 1804-1880Carsten Henrichsen 1824-1897Christian_Albrecht_Jensen 1792-1870Elisabeth Jerichau-Baumann 1819-1881Christen Købke 1810-1848Peder Severin_Kroyer 1851-1909 Albert_Küchler 1816-1886Janus la_Cour 1837-1909 Johan Thomas_Lundbye 1818-1848Niels Frederik Martin_Rohde 1816-1886Nicolaï Wilhelm_Marstrand 1810-1873Vilhelm_Melbye 1824-1882Carl_Rasmussen 1841-1896Jorgen_Roed 1808-1888Martinus Rorbye 1803-1848Frederik Sodring 1809-1862Peter Christian_Skovgaard 1817-1875Axel Thorsen-Schovelin 1827-1893Carl Frederik Sorensen 1818-1879Gustave Theodor Wegener 1817-1877Carl Gotfred Würtzen 1825-1880Christian_Zacho 1843-1913

Une vidéo de l’exposition

 Des oeuvres de quelques  peintres danois de l’age d’or

Il faut noter que les oeuvres sont généralement de petites dimensions

Axel Schovelin Maison des Gardes au parc aux cerfs

Axel Schovelin- Maison des Gardes au-parc aux cerfs
Carl Frederik Aagaarg vue de Mont Klint en étéCarl Frederik Aagaarg Vue de Mont Klint en été
Carl Frederik Sorensen Voiliers à ElsinorCarl Frederik Sorensen – Voiliers à Elsinor
Carl Heinrich Bloch Clair de lune sur la mer à HellebæckCarl Heinrich Bloch –  Clair de lune sur la mer à Hellebæck
Gustave Theodor Wegener autoportraitGustave Theodor Wegener – Autoportrait
Martinus Rørbye Bâtiments de fermeMartinus Rørbye – Bâtiments de ferme
Carl Gotfred Würtzen Bord de mer avec église et dolmer
Carl Gotfred Würtzen –  Bord de mer avec église et dolmen
Janus La Cour  Lac de Julso
Janus La Cour – -Lac de Julso
Christoffer Wilhelm Eckersberg Cloitre à RomeChristoffer Wilhelm Eckersberg  – Cloitre à Rome
Holger Drachmann Ile de Maïre dans la baie de MarseilleHolger Drachmann –  Ile de Maïre dans la baie de Marseille
Hans Jorgen Hammer Intérieur de fermeHans Jorgen Hammer –  Intérieur de ferme

 

Frida Kahlo, peintre mexicaine. Eléments de biographie et quelques oeuvres

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Photo par Lola Alvarez Bravo 1944Frida Kahlo par  Lola Alvarez-Bravo – 1944

Magdalena Carmen Frida Kahlo y Calderon (1907-1954), peintre, est avec son mari Diego Rivera, l’une des artistes mexicaines marquante du XXème siècle. Son père était d’origine allemande et sa mère indienne.

Son art est indissociable du sort qui l’a frappée dans sa chair. Enfant, elle est atteinte de poliomyélite. A 18 ans, de retour de l’école d’art qu’elle fréquente, son bus percute un tram. Perforée de part en part,  ses jambes et ses vertèbres brisées, elle quasiment invalide. Elle subira de multiples opérations chirurgicales, qui la retiendront souvent, corsetée, sur un lit d’hôpital. Mais paradoxalement, c’est cet évènement tragique qui déterminera son parcours artistique. Couchée, avec un dispositif de miroir, elle déclinera tout au long de sa vie, de nombreux autoportraits.

 Son adhésion au parti communiste mexicain, son féminisme, sa relation de couple chaotique, tumultueuse avec le volage Diego Rivera, son divorce et son remariage,  sa  liaison avec Léon Trotsky et d’autres amants. Tout cela est bien connu, notamment depuis qu’un film lui a été consacré par Julie Taymor en 2002.

 Son œuvre, inclassable,  est avant tout le récit de sa vie tragique et tumultueuse.

 En 1938 elle expose pour la première fois, avec un grand succès,  ses œuvres à la galerie de Julien_Levy, familier des surréalistes. L’année suivante, elle se rend à Paris. Elle rencontre les peintres surréalistes. Elle présente une quinzaine d’œuvres à l’exposition Mexique organisée à la  galerie  Renou et Colle, par André Breton. Elle y rencontre des artistes et des intellectuels comme Antonin Artaud, Claude Cahun, Marcel Duchamp, Max Ernst, Dora Maar, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre.

 Elle a été élue en 1942 membre du Seminario de Cultura  Mexicana et l’année suivante dirige la classe de peinture de Académie des Beaux-Arts San Carlo. Un musée consacré à son œuvre a été installé dans la Casa Azul , sa maison natale. Un certain nombre de sites lui sont consacrés comme ceux de l’italienne Daniela Falini, de ses fans, une autre biographie et aussi Frida Kahlo Foundation qui présente toutes ses œuvres

 Voici des images de quelques unes de ses œuvres

frida-kahlo-la-colonne-briseeFrida Kahlo – Autoportrait – la colonne brisée (son œuvre la plus célèbre)Frida Kahlo, Henry Ford Hospital, 1932Frida Kahlo, Henry Ford Hospital, 1932Frida Kahlo, Roots (Raices), 1943,Frida Kahlo – Racines – 1943Frida Kahlo, Self-Portrait (Dedicated to Leon Trotsky), 1937,Frida Kahlo – Autoportrait dédicacé à Léon TrostkyPortrait au singeFrida Kahlo – Autoportrait au singehe Love Embrace of the Universe, the Earth (Mexico), Me, and Senor Xolotl, 1949,Frida Kahlo The Earth, Me and Senor Xolotl – 1949

Frida Kahlo, Self-Portrait as a TehuanaFrida Kahlo, Self-Portrait as a Tehuana

Frida Kahlo, Self-Portrait on the Border Line Between Mexico and the United States, 1932Frida Kahlo,On the Border Line Between Mexico and the United States, 1932

The Two Fridas, 1939,Frida Kahlo – Les deux Frida

Allegro Barbaro. Béla Bartók et la modernité hongroise 1905-1920 au Musée d’Orsay

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 Le Musée d’Orsay présente

Allegro Barbaro . Béla Bartok et la modernité hobgroise 1905-1920

Jusqu’au 5 janvier 2014

 Allegro Barbaro est une œuvre pour piano de Béla Bartók, inspirée des musiques folkloriques hongroises et roumaines.

 

Béla Bartók comme ses amis les peintres hongrois de son temps se veulent en rupture avec l’académisme. Ils quittent Budapest pour Paris où ils fréquentent les académies Julian, Calarossi ou de la Grande chaumière. . Ils rencontrent Paul Cézanne et le mouvement éphémère du fauvisme. Chacun à sa manière ils s’approprieront cette approche. L’on a ainsi pu parler des fauves hongrois.Certains d’entre eux font partie de la première école de Paris.

Ils avaient fondé avant de venir à Paris un groupe d’avant-garde «  Les Huit » Nyolcak en Hongrois. Il était composé de Róbert Berény, Dezső Czigány, Béla Czóbel , Károly Kernstok, Ödön Márffy , Dezső Orbán, Bertalan Pór ,Lajos Tihanyi et Sándor Ziffer.

 Ce sont les œuvres de quelques uns d’entre eux que l’exposition montre, outre des documents, de photographies, un film du célèbre compositeur, et puis des concerts, des conférences.

 Quelques images d’œuvres de ces peintres hongrois

Bela-Czobel -Sur une placeBela Czobel – Nature morte aux fruitsDezso Czigany – ProvenceDezso Czigany- AutoportraitDezső  Orbán – Port de Dieppe Dezső Orbán – Nu couché Odon Marffy  – paysage rustiqueOdon Marffy – Cueillette de fruitsKaroly Kernstok – ParcKaroly Kernstok – Le dernier souperLajos Tihanyi – PaysageLajos Tihanyi –  AutoportraitRobert Bereny – Femme dans un fauteuil

Robert Bereny – Nu couchéBertalan Por – Jeune garçonBertalan Por – PasteurSandor Ziffer – Paysage d’hiver à la barrièreSandor Ziffer – La porte rouge

 

Jean-Baptiste Corot – Éléments de biographie et quelques œuvres

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Jean-Baptiste Corot – Photographie

Jean-baptiste Camille Corot (1796-1875) est un peintre français né à Paris où ses parents tiennent un magasin de mode réputé. Après des études médiocres à Rouen, il travaille, sans enthousiasme,  chez des marchands de drap. Heureusement, il apprend le dessin à l’ l’Académie Suisse.

 En 1822, ses parents lui allouent une rente annuelle qui lui permet de se consacrer entièrement à sa passion. Il entre dans l’atelier d’Achille Etna Michallon (1796-1822) grand prix de Rome, qui décède la même année. Corot se tourne alors vers le paysagiste historique Jean-Victor Bertin (1767-1842) qui a été l’élève de Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819), lui conseille d’aller peindre dans la forêt de Fontainebleau.

 Entre 1825 et 1843 il fera plusieurs séjour en Italie, à Rome, Naples, Venise et en Toscane. Il y fait la connaissance de Théodore Caruelle d’Aligny (1798-1871) familier de Barbizon.

 Il peint souvent à Ville d’Avray mais aussi un peu partout en France, notamment dans le Nord, à l’invitation de Constant Dutilleux (1807-1865), dans le Dauphiné et à Auvers-sur-Oise en compagnie de Charles-Françoise Daubigny (1817-1878) et aussi en Hollande et en Belgique.

 Dans les années 1850 sa notoriété grandit et il renonce, dans ses paysages aux récits historiques. Il participe avec Gustave Courbet (1819-1877), en Charente, à l’atelier de plein air du « Groupe du Pont-Berteau ».

Jean-Baptiste Corot est l’un des fondateurs de l’Ecole de Barbizon. A son époque il est parfois considéré comme un précurseur de l’impressionniste, ce qui est paradoxal puisqu’il avait une approche plutôt conservatrice. Il a influencé un certain nombre de peintres, notamment Eugène Boudin (1824-1898),  François Louis Français (1814-1897), Berthe Morisot (1841-1895) ou encore Camille Pissarro (1830-1903)

 A la fin de sa vie, grâce à la vente de ses œuvres, très demandées, il est riche. Il se montre alors d’une générosité qui le fait surnommer le Bon Papa Corot.

 On peut voir un certain nombre de ses œuvres sur les sites Kerdonis et  J B Corot.org et aussi sur cette vidéo

 

 En voici quelques unes

Jean-Baptiste Corot – Le Colisée Vu des Jardins Farnèse – 1826Jean-Baptiste Corot – Rome. L’île et le pont San Bartolomeo, vers 1826-1828Jean-Baptiste – Barques à voiles échouées à Trouville – 1829Jean-Baptiste Corot – La cathédrale de Chartres – 1830Jean-Baptiste Corot – Portrait de Marie-Louise Laure Sennegon 1831Jean-Baptiste Corot – La fuite en Égypte  -1840Jean-Baptiste Corot – L’Église de Lormes  -1841Jean-Baptiste Corot – Homère et les Bergers -1845Jean-Baptiste Corot – Le Concert champêtre  – 1857Jean-Baptiste Corot – Jeune paysanne à la source – 1860Jean-Baptiste Corot – Jeune fille à sa Toilette 1860-1865Jean-Baptiste Corot – La lecture interrompue 1865-70Jean-Baptiste Corot – Souvenir de Marissel – 1866Jean-Baptiste Corot – Ville d’Avray – 1867Jean-Baptiste Corot – Jeune Femme au corsage rose

Jean-Baptiste Corot – Byblis – 1875

Félix Vallotton au Grand Palais

Svetlana Stojanovic
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 Le Musée d’Orsay et la Réunion des Musées nationaux Grand Palais

Présentent  Félix_Vallotton Le feu sous la glace

Jusqu’au 20 janvier 2013

Cette exposition réalisée en collaboration avec le Van Gogh Museum et le Mitsubishi Ichigokan Museum présente 110 tableaux, 70 gravures et des photographies. Les œuvres sont regroupées par thèmes : Idéalisme et pureté de la ligne – Perspectives aplaties – Refoulement et mensonge – Un regard photographique – La violence tragique d’une tache noire – Le double féminin – Érotisme glacé – Opulence de la matière – Mythologies modernes – C’est la guerre. Outre le fonds important du Musée d’Orsay l’exposition a bénéficié de prêts des musées, des collectionneurs privés de la Fondation Vallotton

 La dernière grande rétrospective consacrée à Félix Vallotton remonte à 1966 au Musée d’Art Moderne de Partis puis en 1979 au Petit Palais en en 1997, au Musée Maillol autour des nus

 

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Félix Vallotton et Gabrielle son épouse en 1910

 Félix Vallotton (1865-1925) est un peintre et graveur sur bois français d’origine suisse né à Lausanne. Il est aussi romancier et auteur de pièces de théâtre.  Il arrive à Paris à 17 ans et s’inscrit à l’ Académie Julian fréquentée par les Postimpressionnistes et les Nabis dont il sera proche. Il s’intéresse à la peinture de Van Gogh, Gauguin et aux symbolistes. Très vite il se fait un nom grâce à ces gravures sur bois, dont il renouvelle l’approche. A partir de 1894 il en publie dans la La Revue blanche et dans Le Rire

 A l’orée du 20ème siècle il se consacre exclusivement à la peinture. Il expose de façon régulière aux Salons des artistes français, des indépendants, ou encore celui d’automne. Il est exposé en Europe, notamment en Suisse où son frère  Paul gère une galerie et aussi outre-Atlantique. Il est l’ami  de Marcel Schwob et d’Octave Mirbeau. Mais il n’est pas apprécié de tous. Le » funèbre monsieur Vallotton» écrit Apollinaire. Et Jules Renard : «Vallotton, d’une insignifiante tristesse de tapissier.»

Il a peint des scènes d’intérieur, des paysages, des nus, des portraits et des natures mortes et aussi des sujets mythologiques ou allégoriques. Parmi ses personnage, on trouve des amants, des bourgeois, des soubrettes, des femmes entre elles, des hauts-de-forme, des prostituées. Son style est très personnel, hors des courants contemporains. Certains auteurs avancent que William Hopper a été influencé par Vallotton (cf par exemple La plage de Dieppe) . Les couleurs sont raffinées, le dessin précis, souvent stylisé,  les perspectives aplaties mais avec une précision proche de la photographie. Travailleur acharné il a peint autour de 1700 tableaux.

 A voir des  liens vers des vidéos L’écrivaine Marie Darrieussecq répond à la question Vallotton est-il érotique ?  et aussi un Film Arte Félix Vallotton, la vie à distance.  Un certain nombre d’image des œuvres de Félix Vallotton sur The Athenaeum.org et aussi  un  Dossier_pédagogique

Une vidéo sur les oeuvres de l’artiste

Les images d’œuvres de Félix Vallatton

Félix Vallotton – Le bain au soir d’été – 1892-1893Félix Vallotton – Femmes nues jouant aux dames – 1897Félix Vallotton – En famille – Gravure sur bois – 1899Félix Vallotton – La plage de Dieppe – 1899Félix Vallotton – Femme assise dans un fauteuil rouge – 1897Félix Vallotton – Le ballon – 1899Femme accroupie devant une salamandre – 1900 Félix Vallotton – Chalands au bord de la Seine – 1901Félix Vallotton – Le chapeau violet – 1907Félix Vallotton – La grève blanche – Vasouy – 1913

Félix Vallotton – La blanche et la noire – 1913Félix Vallotton – L’homme poignardé – 1916Félix Vallotton – Verdun – 1917Féllix Vallotton – Paysage – 1919Félix Vallotton – Femme lisant – 1922Félix Vallotton – La lecture abandonnée – 1924

Albert Gleizes et Jean Metzinger théoriciens du Cubisme au musée de Lodève

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Le Musée de Lodève propose

Gleizes – Metzinger . Du cubisme et après

Jusqu’au 3 novembre 2013

 C’est la reprise avec des compléments d’une exposition présentée en 2012 par l’Adresse, le Musée de la Poste. Elle commémore le centenaire de la publication en 1912 par Albert Gleizes et Jean Metzinger de « Du Cubisme »premier ouvrage théorique sur ce sujet. Ces deux artistes avaient fait connaissance en 1906. L’exposition rassemble centaine de tableaux et dessins de ces deux artistes  avant 1911 et après 1914, mais aussi de leurs amis du Groupe de Puteaux encore appelé Section d’Or comme Fernand Léger, Henri Le Fauconnier, Juan Gris, La Fresnaye, Lhôte, les frères Villon, Kupka, etc.

Albert Gleizes

Albert Gleizes 1881-1953 est un peintre, dessinateur, graveur et théoricien né à Paris. L’artiste est considéré comme un autodidacte bien qu’il était le neveux du portraitiste Léon Comerre 1850-1916. Il est l’un des membres fondateurs de la Section d’Or et membre de Der Sturm. Il participe au groupe dit de l’Abbaye_de_Créteil(1907-1908). Ses idées ont influencé les recherches du Bauhaus De même, suite au séjour qu’il fait à New York après sa démobilisation de  1915 à 1919, sur l’art moderne américain. Il est l’un des fondateur d’ Abstraction-Création qu’il a dirigé. Il a aussi fondé la communauté artistique de Moly Sabata Outre « Du Cubisme » il a écrit un certain nombre d’ouvrages autour de la peinture.

Il s’intéresse d’abord aux impressionnistes puis à l’œuvre de Paul Cézanne. Il expose dans la galerie de Léonce Rosenberg. Il existe une Fondation Gleizes  et le Musée Estrine à Saint-Rémy de Provence, où il a vécu de 1939 à 1954, consacre deux salles à son œuvre.

Voir une biographie sur Wikipédia en anglais,  Encyclopédie Larousse des images de ses œuvres sur le site The  Athenaeum et des éléments sur sa côte sur Auction et une Vidéo 

 Jean MetzingerJean Metzinger 1883-1956 est un peintre, théoricien et critique d’art né à Nantes.Il commence sa formation à l’Académie des Beaux-Arts de Nantes. Il s’installe à Paris en 1903.

Il est influencé par les courants artistiques du moment, le néo-impressionnisme et le divisionnisme ainsi que le fauvisme et aussi par Paul Cézanne puis ce qui allait devenir le cubisme. Dès son arrivée à Paris, il participe au Salon d’Automne, expose avec Raoul Dufy dans la galerie de Berthe Weill chez qui il exposera 4 fois  avec Robert Delaunay puis André Derain , Fernand Léger et Pablo Picasso  ou encore Georges Rouault et Kees van Dongen. Il fréquente le Bateau-Lavoir Il est lui aussi membre fondateur de la « Section d’Or » et adepte de l’ Abbaye de Créteil

Voir une biographie sur Wikipedia en anglais, Encyclopédie Larousse et des images de ses œuvres sur le site  The athenaeum et des éléments sur sa côte sur Auction et aussi Vidéo Partie 1 Vidéo Partie 2

Des images d’œuvres d’Albert GleizesAlbert Gleizes – Jour de marché à Bagnères de Bigorre – 1908Albert Gleizes – L’île de la grande jatte – 1908Albert Gleizes – Les baigneuses – 1912Albert Gleizes – La dame aux bêtes – 1914Albert Gleizes – Brooklyn Bridge – 1915Albert Gleizes – La femme aux gants noirs – 1920Albert Gleizes – Les musiciens – 1920Albert Gleizes – Pour les verts – 1939Albert Gleizes – Arabesques – 1952Albert Gleizes – Composition – 1952

Des images d’œuvres de Jean MetzingerJean Metzinger – Fleur rose dans un vase – 1902

Jean Metzinger – Deux nus dans un jardin exotique 1905-1906Jean Metzinger – La Plume Jaune – 1912Jean Metzinger – L’oiseau bleu – 1913Jean Metzinger – La femme à la dentelle – 1916Jean Metzinger – Les arlequins – 1925

Jean Metzinger – Nu au soleil – 1935

Jean Metzinger – Nu couché – 1945-1950

Jean Metzinger – Femme assise en robe bleue – 1950

Keith Haring au Musée d’art moderne et au CENTQUATRE + élèments de biographie et quelques oeuvres

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Keith_Haring The political line

Au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Et au CENTQUATRE

Jusqu’au 18 août 2013

Ce sont 250 œuvres peintes sur toile, sur bâche ou ses « subway drawings » réalisés dans le métro qui sont présentées dont une vingtaine de grands formats au 104.

Photographie de Keith Haring

Keith Haring (1958-1990) est un plasticien américain, subversif et militant, considéré comme l’une des icones du Pop art et du Street art et du Bad Painting. Il s’est formé New York, à la  School of Visual Arts. Il a le sens de la ligne et travaille rapidement, sans croquis préalables. Il est connu pour ses personnages aux traits élémentaires. En une douzaine d’années il produira une œuvre importante et multiple. Le photographe Tseng Kwong Chi le photographie en permanence.

Il répète à l’infini des formes simples, soulignées de noir avec des couleurs vives, On y trouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, etc inspiré des géoglyphes de Nazca

C’est un militant, contre le racisme, l’apartheid, le nucléaire, l’homophobie et aussi le sida dont il succombera. Cependant lorsqu’en 1985 il commercialise des produits dérivés dans sa Pop Shop des critiques dénoncent une attitude ambiguë. Il est contre le système et en même temps l’utilise.

 Ami des graffeurs new yorkais des années 70-80 comme Jean-Michel Basquiat, Kenny Scharf et  proche d’Andy Warhol, il s’inscrit  dans la veine du postmodernisme. Il expose au Club_57 où il crée notamment son célèbre bébé rayonnant. Il est aussi influencé par Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Brion Gysin. Il se lie aussi avec les membres de la Figuration libre

 Dès 1982 il expose à New York à laTony Shafrazi Gallery , chez Leo Castelli puis à la documenta7 de Kassel. Puis les années suivantes, à la biennal de Sao Paulo, à la Biennale de Paris, etc. Il exécute des fresques murales et des statues en Australie, aux Etats , au Brésil, à Pise, sur le mur de Berlin, à Muster le Red dog for Landois  et à Paris  à l’ Hôpital Necker.

Dans la plupart des cas, les œuvres de Keith Haring ne sont pas titrées mais elles sont souvent faciles à interpréter.

Il existe une  fondation qui porte son nom. Un certain nombre de quotidiens et de périodiques parlent de cette rétrospective comme TéléramaLibérationLe FigaroLe MondeFrance InfoLe PointL’Express

 On peut visionner aussi plusieurs vidéos

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Et voici des images de quelques œuvres

Keith Haring- Untitled 1982Keith Haring – Untitled 1983Keith Haring – UntitledKeith Haring – The tree of monkeys 1984Keith Haring – Untitled – 1985

Keith Haring  -Andy Mouse – The New Coke – 1985

Keith Haring – Untitled -1985

Keith Haring – Untitled – 1988Keith Haring – Brazil

Keith Haring – Pile of crowns for Jean-Michel Dasquiat

 

Rétrospective Roy Lichtenstein au Centre Pompidou + Eléments de biographie et quelques oeuvres

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Centre Pompidou consacre une rétrospective à

Roy Lichtenstein

Jusqu’au 4  novembre 2013

Cette rétrospective a été conçue par l’ Art Institute of Chicago et la Tate Modern London. L’exposition a aussi été présentée à Washington. Elle propose sélection de 124 œuvres majeures de cette figure emblématique du Pop Art américain et du postmodernisme

Roy Lichtenstein – Photographie

Roy Lichtenstein (1923-1991) est un plasticien américain né à New-York. Il commence sa formation artistique à l’ Art Students League puis à Ohio State University avant d’être incorporé dans l’armée de 1943 à 1946. Il commence a étudier le français à Paris. Il reprend auprès de Hoyt L Sherman ses études à l’OSU où il sera par la suite professeur. Il gagne sa vie comme dessinateur ou décorateur de vitrines.

A partir de 1957 il enseigne à l’ Oswego University et s’intéresse à l’ expressionnisme abstrait. Dans les années 60 il enseigne à la Rutgers University où il a Allan Kaprow comme collègue. Il commence à utiliser l’imagerie des Comics et de la publicité. Il peint Look Mickey en utilisant de l’acrylique diluée à la térébenthine.

 Il expose à la Castelli Gallery et partout dans le monde bien que les critiques soient sévères avec son travail. Notamment lorsqu’il fait des portraits inspirés de Picasso, Mondrian ou Cézanne. A vrai dire au fil des années il s’est approprié un peu tous les styles du 20ème siècle, futurisme, surréalisme, cubisme, expressionnisme allemand

Roy Lichtenstein a aussi créé des sculptures pour le domaine urbain, des céramiques et des émaux, des  gravures et des logos par exemple pour le mouvement Pro-Choice et  Dream Works Records.

On estime qu’il laisse au total 4 500 œuvres en circulation dans le monde. “I can see the whole room and there nobody in it meaning” a été adjugé à New York chez Christies en novembre 2011 pour 43,2 millions de dollars. Une exposition lui avait été consacrée à la Pinacothèque en 2007. Il existe une fondation Lichtenstein et sur son site l’on peut chercher ses oeuvres A voir aussi sur le site Museum Syndicate

Les organes de presse consacrent tous des articles de cette rétrospective, souvent qualifiée d’évènement de l’été notamment, Le FigaroL’ExpressLe MondeLibération

Deux Vidéos

Présentation par l’AFP

 

L’Exposition à la Tate Modern

 Des images de quelques œuvres

Roy Lichtenstein – I can see the whole room and there nobody in it meaningRoy Lichtenstein – Chambre à ArlesRoy Lichtenstein – Look MickeyRoy Lichtenstein – Whaam !Roy Lichtenstein – Nudes with Beach ballRoy Lichtenstein – Torpedo . . . LOS !Roy Lichtenstein – Modular paintingRoy Lichtenstein – Reflexions on conversationRoy Lichtenstein – Rouen Cathedral VRoy Lichtenstein – Two paintings

Roy Lichtenstein – Barcelona head – sculpture

 

 

Maurice de Vlaminck au musée de l’Annonciade de Saint-Tropez + Eléments de biographie et quelques oeuvres

Maurice de Vlaminck, les années décives 1900-1914

Au Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez

Jusqu’au 14 octobre 2013

 Pendant ces « années décisives », il y a la rencontre en 1900 avec  André Derain et l’année suivante l’exposition consacrée Van Gogh à la Galerie_Bernheim-Jeune. Ce la période fauve. En 1908 il rencontre Paul Cézanne, il s’éloigne du Fauvisme et s’ouvre sa période cézannienne proche du cubisme.

 Maurice de Vlaminck (1876-1958) fils de musiciens, est un peintre français autodidacte né à Paris. Il est un moment mécanicien puis coureur cycliste puis gagne  sa vie comme violoniste. Avec son ami Derain il loue un atelier à Chatou. Contrairement à beaucoup d’artistes de cette époque, il n’est pas très attiré par le Midi. Cela ne l’empêche pas d’être l’un des leaders du mouvement fauviste dont il s’éloignera. Le marchand Ambroise Vollard lui achète dès 1906 de nombreuses toiles. C’est avant tout un paysagiste, notamment après la grande guerre,  bien qu’il ait peint aussi des portraits.

 Vlaminck ami d’Apollinaire est l’un des premiers collectionneurs d’art africain mais cela n’influence pas son œuvre. Il a écrit des ouvrages sur l’art et des biographies.

En mai 2011 une œuvre de 1905 « Paysage de banlieue » a été attribuée lors d’Enchères à NYC 22 millions de dollars Us. Sa fin de carrière s’est un moment ressentie de son flacheux voyage

En complément des notices biographiques sur art liste et sur l’encyclopédie Larousse et de vue d’œuvres de Maurice de Vlaminck sur Artcheo ainsi qu’un diaporama

Une vidéo sur l’œuvre de Maurice de Vlaminck

Et les images de quelques oeuvres

Maurice de Vlaminck – L’AngélusMaurice de Vlaminck – Les AndelysMaurice de Vlaminck – Les arbres rouges

Maurice de Vlaminck – Rue à Port Marly

Maurice de Vlaminck – Paysage d’automne

Maurice de Vlaminck – Maison sous la neige

Maurice de Vlaminck – Les ramasseurs de pommes de terreMaurice de Vlaminck – Portrait de Guillaume Apollinaire

Maurice de Vlaminck – Portrait d’André Derain

Adieu à l’Italie de Bruno Racine – Francis-Marius Granet, éléments de biographie et quelques oeuvres

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 Je viens de lire  Adieu à l’Italie de Bruno_Racine un court roman de 98 pages publié récemment chez Gallimard.

Il nous conte « une tranche de vie » du peintre Francois-Marius Granet (1775-1849).

Ingres – Portrait de François-Marius Granet

Ce fils de maçon, est un ami intime du peintre Auguste_de_Forbin avec qui il a été élève de Jacques-Louis_David. Il est proche d’ Ingres. Il passe près de vingt ans à Rome. Il peint  à l’aquarelle, à l’huile ou dessine de nombreux paysages.  De retour à Paris, il est nommé conservateur au Louvre puis au Château de Versailles. Louis Philippe qui apprécie ses œuvres lui en commande un certain nombre.

 L’artiste est au soir de sa vie retiré, aidé d’un jeune assistant,   dans sa maison de campagne près d’Aix.  Alors qu’il a connu les honneurs, la notoriété, il est passé de mode. Il a ramené deux grands tableaux auxquels il entend donner la touche finale.

 C’est le l’occasion pour l’auteur de revenir sur les années de bonheur que le peintre à passé à Rome, l’adieu à l’Italie.

 Granet a légué une grande partie de son œuvre à la ville d’Aix-en-Provence. Elle est exposée au musée  qui porte son nom. Une exposition lui a été consacrée de juillet à novembre 2008

 Un commentaire du critique littéraire des Echos

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Et quelques photos d’œuvres

François-Marius Granet – Choeur de l’église des CapucinsFrançois-Marius Granet – Intérieur de couvent à RomeFrançois-Marius Granet – Réunion du ChapîtreFrançois-Marius Granet – Les latomies à SyracuseFrançois-Marius Granet – Léontine peignant dans l’atelier de GranetFrançois-Marius Granet – La vache échappée

Quelques aquarellesFrançois-Marius Granet – Quai de Seine avec chaland – Effet de brouillardFrançois-Marius Granet – Entrée du parc de Versailles, côté châteauFrançois-Marius Granet – Intérieur de couvent

Félix Ziem au musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

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Le Petit Palais – musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Présente

Félix Ziem, “J’ai rêvé le beau” peintures et aquarelles

Jusqu’au 4 aout 2013

Le Petit Palais expose une centaine d’œuvres de la donation Ziem

 

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Félix Ziem par Edouard Darviot

 Félix Ziem (1821-1911) est un peintre français orientaliste. Il fait des études d’architecte à Dijon. Puis il s’installe à Marseille où il travaille à l’édification de l’ Aqueduc de Roquefavour puis ouvre avec succès une école de dessin sur le Vieux-Port. Il découvre Martigues où vingt ans plus tard il installera un atelier.

 Il voyage en Italie, notamment à Venise et dans le Midi de la France. Puis il s’installe à Paris et fréquente les peintres de l’école de Barbizon. Pourtant c’est un solitaire, il ne forme pas d’élèves.

A partir de 1850 il voyage en Angleterre, aux Pays-Bas, en Turquie et en Algérie. Il aurait peint plus de 10.000 œuvres

Voici les images de quelques œuvres de Félix ZiemFélix Ziem – Sur les berges du BosphoreFélix Ziem – Venise – Aquarelle

Félix Ziem – L’arc de Triomphe

Félix Ziem – Avant port de Martigues – AquarelleFélix Ziem – CaravaneFélix Ziem – La barque de la Sultane

Félix Ziem – Le grand Canal – AquarelleFélix Ziem – Une gondole au jardin français

Félix Ziem – Karthoum – Coucher de soleil

Félix Ziem – Envol de flamants roses

 

Zao Wou-Ki vient de mourir

Le peintre  et académicien français d’origine chinoise Zao Wou-Ki (1920-2013) vient de mourir en Suisse à l’âge de 93 ans. Né à Pékin, dans une famille aristocratique, il est élève puis assistant à l’école des Beaux Arts de Hangzhou. Il s’installe à Paris en 1948  et expose dès l’année suivante à la galerie Creuze. Il peignait à l’huile, à l’encre et à l’aquarelle. Il est l’ami de Pierre Soulages, de Hans Hartung, de Sam Francis, de Jean-Paul Riopelle et d’Henri Michaux. En 1952 il expose à New York. En 1983, il expose à Pékin et deux ans plus tard il y retourne pour enseigner pendant un mois l’art occidental.

En mars 2010, j’avais consacré un article biographique  à Zao Wou Ki

La plupart des quotidiens et périodiques consacrent un article à la disparition du peintre, comme Le Monde, Le Figaro, Le nouvel Obs, Libération, La Vie, Mediapart

Otto Nebel au Musée des Beaux Arts de Berne


Le Kunst Museum Bern propose

Images et mots

« Zur Unzeit Gegeigt …»» Otto Nebel, Peintre et Poète

Jusqu’au 24 février 2013

C’est à l’occasion du 120ème anniversaire de la naissance d’ Otto Nebel (1892-1973) peintre, graveur et poète né à Berlin que cette exposition est organisée. Berne c’est peut-être un peu loin. Mais c

Otto Nebel  par Peter Friedli

Il a d’abord travaillé dans le bâtiment comme maçon puis comme expert. Il a fait avant la guerre du théâtre. Il adhère au mouvement Der_Sturm de l’expressionniste Herwarth_Walden. Il est l’ami de Wassily Kandinsky , Paul Klee , Georg Muche , Kurt Schwitters. Il a un temps été au Bauhaus à Weimar. Il est considéré par le régime nazi comme artiste dégénéré et il se réfugie en Suisse puis en Italie. Il a fait don, peu avant sa disparition,  de près de 200 œuvres au Kunstmuseum de Berne. Une fondation a son nom a été créée

Voici des images de quelques unes de ses œuvres

Otto Nebel – Begebenheitne Im Lichtgelb –  1937

Otto Nebel – Prinz von Musartaya – 1938

Otto Nebel  – Das grüne Sommerschloss – 1933

Otto Nebel – Mouvement bleu – 1940

Otto   Nebel Runen im Vollmond-1954-

Otto Nebel_- Alterwesenheit  – 1956

Otto Nebel –  Seelandlied XI – 1962

Otto Nebel  – Sotschi-III – 1962

Berne est peut-être un peu loin, mais en m’intéressant à cette exposition j’ai découvert un artiste un peu oublié. Ce coloriste fusionne son talent de peintre avec son sens de l’écriture.

 

 

Robert Wehrlin à la Piscine de Roubaix

 Le musée de la Piscine de Roubaix

Outre l’exposition Chagall présente

Robert Wehrlin 1903-1964

Jusqu’au 13 janvier 2013

Ernst Ludwig Kirchner – Portrait de Robert Wehrlin

Jacques Wehrlin, le fils de l’artiste a fait récemment donation d’une importante partie de l’œuvre de son père au musée de la Piscine ainsi qu’au Musée du Mont de Piété de Bergues.

Robert Wehrlin est un peintre, dessinateur et graveur originaire de Winterthur (Suisse) Il est l’élève de  Ludwig Kirchner puis lorsqu’il arrive en France, en 1924, d’André Lhote et de Villon au sein de l’école suisse de Paris. Il appartient à la mouvance de l’Ecole de Paris. Il reste jusqu’à présent peu connu en France.

 Voici des images de quelques unes de ses œuvres

Robert Wehrlin – Davos aquarelle et gouache – 1928

Robert Wehrlin – Davos – Gravure – 1926

Robert Wehrlin – La guerre en Pologne – 1940

Robert Wehrlin – Le mauvais peintre – 1940

Robert Wehrlin – Les sept – Huile sur isorel  – 1953

Robert Wehrlin – La maison de rendez-vous – 1930

Robert Wehrlin – La femme au turban rouge

Robert Wehrlin – La lutte de Jacob et de l’ange – Huile sur papier – 1959

Jacques Emile Blanche à la Fondation Pierre Bergé + éléments de biographie

 La Fondation Pierre Bergé présente

Du côté de chez Jacques-Emile Blanche. Un salon à la Belle époque

Jusqu’au 27 janvier 2013

 

John Singer Sargent – Portrait de  Jacques Emile Blanche

Jacques-Emile Blanche (1861-1942) est un peintre et écrivain français. Son père le psychiatre Emile Blanche tient chez lui à Passy, à l’hôtel de Lamballe,  un  salon  fréquenté par les personnalités du Tout-Paris ainsi que le milieu artistique.

 Lors de la guerre de 1870 il est envoyé à Londres où il découvre l’œuvre de Thomas Gainsborough.

 Après son baccalauréat il décide d’être peintre. Il est encouragé par Fantin-Latour, Degas et Renoir. Il reçoit des conseils d’Henri Gervex et de Ferdinand Humbert mais il est considéré comme un autodidacte. A partir de 1882 il expose dans les salons importants

 C’est avant tout le portraitiste  des grandes figures du début du 20ème siècle des deux côtés de la Manche. Parmi les centaines de portraits qu’il a  réalisé  l’on peut citer celui de son ami Proust mais aussi André Gide, Pierre Louÿs, Barrès, Jean Cocteau, James Joyce, Igor Stravinski, Colette, Anna de Noailles, Stéphane Mallarmé, Paul Valéry, Paul Claudel, André Bergson, Max Jacob, André Mauriac, Virginia Wolf.

 Il a aussi peint des paysages, notamment de Normandie où il séjournait régulièrement

 Blanche est un personnage mondain de la Belle Epoque à l’entre-deux-guerres, à Paris comme à Londres où il résida une moitié de sa vie active. Il  est non  seulement peintre, mais aussi musicien, journaliste, écrivain à la mode. Ces multiples talents ont occulté une partie de son œuvre, notamment ses écrits qui représentent plus de 40 ouvrages.

 En 1935 il a été élu à l’Institut. A part une rétrospective qui eu lieu à l’Orangerie au moment de sa mort, seul le musée de Rouen lui avait consacré une exposition en 1997.

 Une biographie  est publiée dans la Tribune de l’ Art ainsi que les ouvrages que lui ont consacré Georges Paul Collet et Jane Roberts

 Voici quelques unes de ces œuvres

Jacques Emile Blanche – Jean Cocteau Jacques Emile Blanche – Igor Stravinski Jacques Emile Blanche – James Joyce Jacques Emile Blanche – Maurice BarrèsJacques Emile Blanche – La famille HalévyJacques Émile Blanche – Le miroirJacques Émile Blanche – Portrait d’une femme du monde

Jacques Emile Blanche – La plage de Dieppe

Jacques Emile Blanche – La partie de tennis

Jacques Emile Blanche – Black Rock – Brighton

Jacques Emile Blanche – Paysage


Rétrospective Auguste Herbin au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis – Eléments de biographie et quelques oeuvres

Le Musée Matisse au Cateau-Cambrésis présente

Auguste Herbin 1882-1960

14 octobre 2012 – 3 février 2013

Cette rétrospective qui rassemble près de 150 œuvres,  est présentée en collaboration avec le Kröller-Müller Museum. Elle sera également présentée au  Musée d’Art Moderne de Céret  du 2 mars au 26 mai 2013

Auguste Herbin en 1959

 Auguste Herbin, peintre français, est né dans le Nord,  à Quiévy près du Cateau. Il étudie à l’Ecole des Beaux-arts de Lille dans les années 1900 puis s’installe à Paris où il rencontre Picasso, Braque, Juan Gris.  Il est d’abord impressionniste, fauve puis cubiste. 

Dans les années 1920, il abandonne le cubiste et devient l’un des tenants de l’abstraction. Il participera dans les années 1930 au groupe « Abstraction-Création » et des « Réalités nouvelles » Il inventa en 1943 un « alphabet plastique » où il fait correspondre les sons, les formes et les couleurs 

Entre 1955 et 1972, les œuvres d’Auguste Herbin sont exposées à la documenta I, II et V de la ville de Cassel. L’artiste est représenté à New York lors d’une exposition importante au musée Guggenheim en 1979. D’autres travaux sont montrés en 1987 à Düsseldorf dans la collection d’objets d’art de Rhénanie du Nord – Westphalie dans le cadre de l’exposition « Positions de l’art indépendant en Europe vers 1937 ». et plus récemment à Nimes  Pour avoir une idée de la cote d’Auguste Herbin

Voici quelques oeuvres 

Auguste Herbin – Portrait de Jeune fille – 1907

Auguste Herbin – Paysage corse – 1907

Auguste Herbin – Composition

Auguste Herbin – Trois arbres

Auguste Herbin – Nature morte – 1920

Auguste Herbin – Homme – 1944 – Gouache

Auguste Herbin- Mer II – Sérigraphie

Chaïm Soutine au Musée de l’Orangerie + Des élèments biographiques et quelques œuvres

Le Musée de l’Orangerie

Présente Chaïm Soutine  l’ordre du chaos

Du 3 octobre 2012 au 21 janvier 2013

 Une exposition s’est tenue cet été « Modigliani-Soutine et l’aventure de Montparnasse » à la Pinacothèque de Paris.

C’est ici une rétrospective thématique organisée en partant des vingt-deux tableaux de l’Orangerie, réunis par le marchand d’art Paul Guillaume qui le découvre en 1922.

Chaïm Soutine

Chaïm Soutine (1893-1943) est un peintre expressionniste  français d’origine lithuanienne. Il appartient à la première Ecole de Paris.

Il suit des cours de dessins à Minsk et retouche les clichés d’un photographe. Il entre à l’école des Beaux Arts de Vilnius.

En 1913 il s’installe à Paris, à la Ruche avec ses amis Michel Kikoïne et Pinchus Krémegne. Il fréquente l’atelier de Fernand Cormon et travaille comme manœuvre chez Renault. Il fait la connaissance de Modigliani qui le présente au marchand Léopold Zborowski qui finance des voyages à Céret, Vence et Cagnes. Il peindre de nombreux paysages. Ce sont les acquisitions du Docteur Albert C Barnes  en 1922 qui lui donne la notoriété. Il connait alors l’aisance financière et peut louer un atelier-logement.

Il peint des natures mortes, son bœuf écorché, des volailles, et aussi des domestiques et du personnel de service. Il est dans la fin des années 1920 le protégé de Marcelin et  Madeleine Castaing. Souvent il détruit ses œuvres anciennes ou gratte les toiles et repeint dessus.

Dans les années 1930 il côtoie Elie Faure, Erik Satie, Jean Cocteau, Blaise Cendrars, Maurice Sachs. Il s’installe au 18 de la Villa Seurat. Il fait la connaissance de Gerda Michaelis. A  la déclaration de la guerre, en tant que juif, il est pourchassé et doit fuir. Il part près de Chinon avec Marie-Berthe Aurenche sa nouvelle compagne. Affaibli il meurt lors d’un transfert à l’hôpital en 1943.

A voir un film en 6 parties consacré à Chaïm Soutine 1/62/63/6 4/65/66/6

Voici quelques images des oeuvres de Chaïm Soutine

Chaïm Soutine – Le violoncelliste – 1916

Chaïm Soutine – Le folle – 1917

Chaïm Soutine – Le garçon d’étage – 1927

Chaïm Soutine – Le petit patissier – 1922

Chaïm Soutine – Boeuf écorché – 1925

Chaïm Soutine – Le lièvre pendu

Chaïm Soutine – Nature morte aux poissons

Chaïm Soutine – Enfant de choeur

Chaïm Soutine – La femme au chapeau

Chaïm Soutine – Jeune anglaise – 1922

Chaïm Soutine – La polonaise

Chaïm Soutine – Le gros arbre bleu

Chaïm Soutine – Paysage à Cagnes

Chaïm Soutine – Vue de Céret

Chaïm Soutine – Gorges du Loup-sur-Vence

Chaïm Soutine – Le village – 1943

Wols au Laac de Dunkerque – Eléments biographiques et quelques oeuvres

Le LAAC, lieu d’Art et Action contemporaine de Dunkerque

Présente dans le cadre de « Dessiner-Tracer »

Œuvre dessinée : Wols

Jusqu’au 16 septembre 2012

L’exposition présente une quarantaine d’œuvres sur papier du plasticien allemand

Wols

Alfred Otto Wolfgang Schulze dit Wols (1913-1951) est un peintre, aquarelliste, graveur, graphiste et photographe allemand né à Berlin. Cet autodidacte, est considéré comme un pionnier de l’ abstraction lyrique et un des tenants du tachisme et le l’ art informel.

 Il commence à peindre en 1927, influencé par Paul Klee, Otto Dix et George Grosz. Il reçoit une formation de photographe puis prend quelques temps des cours à l’  Schule_Reimann. Au début des années 1930 il s’installe à Paris, il peint et travaille comme portraitiste et professeur d’allemand. Il fait la connaissance d’ Hélène Marguerite Dabija dit Gréty qu’il épousera plus tard. Elle lui présente à Hans Arp, Alexander Calder, Alberto Giacometti. Il émigre un temps en Espagne il est chauffeur de taxi et peint des aquarelles. Il revient en France il obtient de contrat de photographe du Pavillon de l’Élégance et de la Parure à l’exposition universelle de Paris. Il photographie de nombreux artistes, comédiens et autres personnalités.

Dès 1939, en temps « qu’étranger ennemi »  il est interné dans diffèrents camps notamment celui des Milles près de Nîmes. Pendant cet internement il fait de nombreux dessins et aquarelles surréalistes. En fin 1940 il épouse Gréty et est libéré.

 Pendant cet internement, une multitude de dessins et d’aquarelles surréalistes naîssent que les vies au camp thématisent. Le 29 octobre 1940 Wols est libéré du camp d’internement. Pendant la guerre le couple vivote dans différents lieux du Sud de la France. En 1947 ses aquarelles sont exposées à Paris à la Galerie Drouin.

 Il participe au salon des  réalités nouvelles. Il se lie d’amitié avec le peintre Georges Mathieu. Il illustre des livres de Paulhan, Sartre, Kafka et Artaud.

 Il expose à Milan et New York et signe un contrat avec le galeriste Pierre_Loeb. En 1951 Il suit une cure de désintoxication. A sa sortie il peint de nouvelles aquarelles. Le 25 août de la même année il meurt après avoir mangé de la viande avariée

 Il est un des précurseurs de l’art informel et principal représentant du tachisme. Il est  tout d’abord influencé par le dessin automatique des surréalistes, il crée diverses œuvres rassemblées sous le terme générique de « cirque Wols ».

Wols a très tôt expérimenté le geste par l’improvisation proche des graffitis, des dessins d’enfants et du crayonnage spontané, le hasard, la peinture instinctive

De 1955 à 1964, des œuvres de Wols ont été exposées à titre posthume à la Documenta 1, 2 et 3 à Kassel. A voir le catalogue vente aux enchères de juin 2011

Voici des images de quelque oeuvres de l’artiste

Wols – Matériaux rares – 1939 Aquarelle et encre

Wols – Enfants terrifiés – 1940 (Les Milles) Aquarelle

Wols – La blême – 1942 – Huile

Wols – Aile de papillon – 1947

Wols – Lumière grise – 1947 – Aquarelle et encre

Wols – Variation en rose – 1947 – Aquarelle et encre

Wols – Sa dernière aquarelle – 1951

Le Caravage – Eléments biographiques et quelques oeuvres

Caravage par Orravio Leoni

Michelangelo Merisi da Caravaggio  dit le Caravage  (1571-1610) est peintre italien né à Caravaggio en Lombardie, ou peut-être à Milan. Il entre à 13 ans dans l’atelier de Simone_Peterzano peintre maniériste ,  ancien élève du Titien. Puis à Rome chez Giuseppe Césari dit Cavalier d’Arpin

 Mais sa vie privée est assez compliquée. Il est plusieurs fois incarcéré et même condamné à mort à la suite d’une risque entre joueurs qui a mal tournée.

Tout cela ne nuit pourtant pas à sa réputation d’artiste.Il est protégé par les prélats Charles_Borromeo et Federico_Borromeo artisans de la Contre Réforme ou encore Francesco_Maria_del_Monte qui lui passent des commandes. Il travaille aussi pour le banquier génois  Ottavio Costa, le marquis Ciricico, Vincenzo Giutiniani. A Malte où il s’est réfugié il peint deux portraits Adolf Wignancourt,le grand maître de l’Ordre charitable. Il est ensuite en Sicile puis à Naples, à Messine.

 Le Caravage, peintre aborde de nombreux domaines picturaux. On lui doit les premières natures mortes autonomes, les scènes de genre, souvent autour de la musique et des jeux de cartes. Il privilégie la peinture de chevalet et l’huile. Ses compositions sont souvent agencées en largeur, avec des personnages, à mi-corps, en grandeur nature. Le fond est neutre ce qui rapproche le premier plan, sans souci de perspective. La lumière est essentielle avec un contraste de clair-obscur. Les rouges, les bruns et les noirs dominent. Ces couleurs sont appliquée alla prima.

 A visionner la vidéo d’une conférence sur le style de Caravage par la Berger foundation

 Son tempérament, ses frasques, ses démêlées avec la justice ne lui ont pas permis de créer une école. Par contre, il a eu par la suite, sinon des élèves, des suiveurs et des émules. On parle du Caravagisme. Deux expositions, à Montpellier et à Toulouse,  sont consacrées en 2012 à ce mouvement.

Voici quelques unes des oeuvres de Caravage

Caravage – David et Goliath

Caravage – La vocation de Saint-Mathieu

Caravage – Les musiciens

Caravage – Le sacrifice d’Issac

Caravage – Saint-François d’Assise en extase

Caravage – La conversation de Paul sur la route de Damas

Caravage – Narcisse

Caravage – Les tricheurs